Le Conseil municipal de Saint Jean de la Ruelle s’est réuni hier soir, lundi 30 juin, en salle Anna MARLY, notamment afin d’interpeller l’État sur la suppression des aides pour le financement des temps d’activités périscolaires (TAP), d’adopter l’attribution d’une subvention au Planning familial face au désengagement des autres partenaires financiers et la mise en place du congé menstruel pour les agentes de la collectivité et du CCAS.

Suppression des aides TAP : la Ville appelle l’État à maintenir son soutien

L’État a décidé unilatéralement la suppression de ses aides destinées au financement des temps d’activités périscolaires (TAP), à deux mois de la rentrée scolaire 2025.

Respectueuse des orientations fixées par l’État dans la réforme des rythmes scolaires de 2013, la Ville de Saint Jean de la Ruelle s’est pleinement investie pour proposer à ses habitant.e.s des activités gratuites, de qualité et accessibles à toutes et tous, avec l’appui des équipes éducatives, du tissu associatif local et des services municipaux.
Cette décision brutale remet en cause les efforts engagés, accroît les tensions budgétaires des collectivités et menace l’égalité d’accès des enfants aux activités éducatives, culturelles et sportives. Elle intervient alors même que le Président de la République lance une consultation citoyenne portant précisément sur les rythmes de l’enfant. Face à cette situation, la majorité municipale demande le rétablissement de ces subventions pour les communes qui n’ont jamais cessé de respecter la réforme des rythmes scolaires et lance un appel à l’ensemble des acteurs institutionnels à soutenir les collectivités qui œuvrent au quotidien pour un service public éducatif de proximité, accessible et de qualité.

Une subvention de 2 500 € au Planning familial face à la diminution de ses autres financements

Le Planning familial du Loiret est aujourd’hui fragilisé par la baisse de la participation financière du Conseil Départemental.

Acteur essentiel de l’accès aux droits sexuels et reproductifs, de la prévention des violences sexistes, de l’éducation à la vie affective et sexuelle et la lutte contre les inégalités et les discriminations de genre, le Planning familial mène sur notre territoire un travail de proximité indispensable.

En 2024, plus de 440 personnes ont été sensibilisées ou accompagnées à Saint Jean de la Ruelle et plus de 2 000 consultations gynécologiques ont été réalisées dans ses locaux, dans un climat de forte tension sur l’accès aux soins.

Dans un contexte où les droits des femmes et l’égalité entre les sexes sont remis en question, la Ville affirme son soutien au Planning familial du Loiret, à l’instar d’autres communes métropolitaines, en lui attribuant une subvention exceptionnelle de 2 500 € pour l’année 2025.

Un congé menstruel expérimental pour les agentes de la collectivité et du CCAS

En France, une femme sur deux souffre de règles douloureuses et une sur dix est atteinte d’endométriose. Ces pathologies peuvent fortement impacter la vie professionnelle.

Dans un esprit d’innovation sociale et de souci du bien-être au travail, la Ville de Saint Jean de la Ruelle, en concertation avec les organisations syndicales, a décidé d’expérimenter le dispositif de soutien à l’activité professionnelle des agentes de la collectivité et du CCAS souffrant de règles douloureuses, de règles incapacitantes et/ou d’endométriose.

Cette mesure traduit une volonté de la commune d’avancer, ensemble, vers une fonction publique plus attentive, plus juste, et plus respectueuse des réalités vécues.

Trois nouveaux espaces publics dénommés en hommage à des figures engagées

Alors que de grands projets municipaux arrivent à leur terme, la Ville a souhaité, avec la dénomination de ces nouveaux espaces publics, honorer des figures emblématiques qui ont œuvré pour des valeurs qui lui sont chères : Justice, Égalité, Culture et Éducation.

Le parvis Robert BADINTER

Le parvis de l’Hôtel de Ville a fait l’objet d’un réaménagement, dans le cadre des travaux de requalification de la rue Charles BEAUHAIRE, artère centrale de la commune. La Ville a souhaité lui donner le nom de Robert BADINTER, figure emblématique du paysage politique français ayant marqué l’Histoire par son combat pour les droits humains, en particulier pour l’abolition de la peine de mort.

La maison Anne SYLVESTRE

Les travaux de la nouvelle structure petite enfance rue René CASSIN s’achèvent pour ouvrir ses portes dès la rentrée prochaine. Elle portera le nom Anne SYLVESTRE, autrice et chanteuse emblématique, connue pour ses chansons engagées et son œuvre majeure dédiée aux enfants.

L’esplanade Annie CHARTON

Dans le cadre de la rénovation du quartier du quartier des Chaises, le groupe scolaire Jean MOULIN a fait l’objet d’une restructuration complète. La commune a choisi le nom d’Annie CHARTON pour l’esplanade d’entrée rue des Saphirs. Ancienne directrice de l’école Jean MOULIN et élue au Conseil municipal de 1989 à 2020, elle a œuvré, durant plusieurs décennies, pour la réussite éducative des enfants stéoruellans et la vie locale.

La Ville réadapte ses dispositifs pour accompagner les 15-25 ans

Engagée pour l’autonomie des jeunes, la Ville de Saint Jean de la Ruelle propose différents dispositifs d’aide pour favoriser leur accès à l’emploi, à la formation et à la mobilité.

Dans une logique d’adaptation aux besoins et d’amélioration de ses services, la commune fait évoluer ses dispositifs d’aide, en créant la bourse emploi formation, qui remplace et fusionne les aides existantes pour faciliter l’accès des 15–25 ans à la formation ou à l’emploi, en France et à l’étranger.

La bourse au permis créée en 2009 évolue également, elle est désormais accessible dès 15 ans, y compris pour les jeunes ayant déjà obtenu le code. Trois niveaux d’aide sont proposés (150 €, 350 € ou 550 €) en fonction des revenus du foyer et du nombre d’heures de missions bénévoles réalisées.